Mettre en place un système de surveillance dans une entreprise

Mettre en place un système de surveillance dans une entreprise

Dissuader, c’est se protéger. Mettre en place un système de surveillance dans une entreprise ne s’improvise pas et doit être réfléchi en fonction des besoins identifiés.

Entretien avec Tanneguy Simon, fondateur d’ETS Protection 

 

Mettre en place un système de surveillance
Tanneguy SIMON, fondateur d'ETS Protection

A propos d'ETS Protection

Commencez par nous dire qui vous êtes et ce qu’est ETS Protection.

J’ai fondé ETS Protection en 2007 après une expérience dans le gardiennage. Je m’occupais des grands comptes nationaux et internationaux pour un grand groupe. J’ai ensuite créé ETS Protection « from scratch, avec ma petite mallette ».

Nous avons deux activités distinctes :

Une activité d’installation de systèmes temporaires de sécurité.

Elle s’adresse à des chantiers, à des échafaudages, à des locaux vacants. Ces installations sont temporaires et sur mesure et souvent urgentes.

Il faut trouver des systèmes rapidement déployables, configurables pour répondre à des besoins particuliers et urgents sur les chantiers. L’objectif est de se prémunir contre le vol de matériels dans les locaux vacants pour éviter le squat.

Notre deuxième activité est plus classique pour une société d’installation de système de sécurité.

Il s’agit de la mise en place de vidéosurveillance, de contrôle d’accès et de télésurveillance sur un marché essentiellement de l’entreprise.

Parallèlement à ces prestations, nous proposons des rondes, de la mise en place de gardiennage, d’intervention sur alarme etc.

Avec la crise sanitaire actuelle et le confinement, nous avons eu pas mal de demandes de gardiennage sur des chantiers à risques.

Nous avons dû intervenir extrêmement rapidement (en 2h parfois) tout en nous adaptant aux nouvelles mesures de protection sanitaires des travailleurs imposées par la CRAMIF.

On a dû par exemple y ajouter de la vidéosurveillance pour prouver que les mesures de protections sont appliquées et respectées.

Dans quelles régions ou villes travaillez-vous ?

Nous travaillons quasi exclusivement en IDF pour des raisons de réactivité 

C’est notre spécificité avec l’installation sur mesure.

Nous avons régulièrement des clients qui nous appellent le matin pour installer l’après-midi.

Qui sont vos clients ?

Outres les chantiers, nous sécurisons des commerces, des sièges sociaux, des usines, des musées, parkings et hall d’immeubles des copropriétés .

Enfin, nous travaillons pour quelques particuliers qui ont des problématiques de sécurité.

Comment recrutez-vous les personnes de vos équipes ?

Les techniciens sont le nerf de la guerre.

Nous les recrutons par cooptation ou par agence de recrutement. S’agissant de profils rares, nous les recrutons directement en CDI.

Il faut trouver de bons techniciens qui soient également fiables et avec une bonne présentation chez nos clients.

L'installation d'un système de surveillance

Pouvez-vous nous expliquer l’installation d’un système de surveillance dans une PME

Dans les systèmes de surveillance, il faut dissocier deux types de systèmes.

Les systèmes d’alarme, ce sont des éléments qui vont détecter des intrusions ou des incendies quand les locaux sont vides.

Ce système est composé de détecteurs de mouvements, de contacts de portes, de détecteurs de fumée qui sont reliés à une centrale d’alarmes.

Cette centrale d’alarmes, quand il y a une intrusion, va déclencher une sirène et un appel à un poste de sécurité.

Ce dernier va traiter la nature de l’alarme puis prévenir différents destinataires d’alertes.

Ceux-ci vont soit envoyer un agent de sécurité, soit prévenir les forces de l’ordre soit prendre d’autres mesures.

Ces systèmes sont plus ou moins importants en fonction de l’entreprise.

Dans les petites entreprises, on aura des systèmes radio qui nécessitent  une installation plus légère.

En revanche, dans les plus grosses sociétés, on va être obligé de câbler tous les éléments. Cela afin d’éviter l’utilisation de piles qui sont moins fiables et nécessitent plus de maintenance. 

Les systèmes de vidéosurveillance quant à eux, sont composés de caméras.

Nous allons les installer dans des endroits stratégiques soit pour prévenir du vol, soit pour protéger les salariés (prévenir les accidents du travail ou aider à comprendre ce qu’il s’est passé).

Ces systèmes servent également en cas de cambriolage pour avoir des images nettes, pour les besoins des procédures judiciaires.

Ces caméras vont être reliées par câble à un enregistreur qui enregistrera soit en continu soit lors de détection de mouvements.

Et enfin vous avez un poste de visualisation, un écran, et un accès à internet pour la surveillance à distance.

Ces deux systèmes peuvent être complémentaires. Vous pouvez avoir d’un côté un système d’alarme qui va détecter et de l’autre un système de vidéosurveillance qui va permettre de faire ce que l’on appelle de la « levée de doute vidéo ».

C’est-à-dire, qu’à distance, on va avoir la preuve qu’il y a bien un intrus dans vos locaux. Cet élément est très important quand on veut appeler les forces de l’ordre.

Quel budget faut-il prévoir en aménagement et en maintenance/surveillance ensuite ?

Bien évidemment, les budgets vont dépendre de la taille de la société.

Si on prend un petit commerce avec un système d’alarme relativement simple, on va démarrer à 1500€.

Pour un entrepôt, par exemple de 10 000 m², cela peut aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros voire dizaines de milliers d’euros.

Cela va dépendre essentiellement du nombre de points à contrôler et du nombre de jours nécessaires pour installer.

Autant les matériels sont moins chers qu’avant, autant la main d’œuvre reste importante notamment pour le câblage.

Qu’en est-il ensuite du budget à prévoir pour la maintenance et le service ?

Pour la partie télésurveillance, c’est généralement entre 25 et 30€ /mois. Il s’agit d’un abonnement à un PC de sécurité qui va traiter vos alarmes, 

La partie maintenance quant à elle représente quelques centaines d’euros par an avec une visite préventive par an.

Si le système a été bien pensé, bien installé, et que la maintenance est faite régulièrement, les visites correctives n’ont pas lieu d’être.

Notre objectif est que le travail de prévention en amont soit bien fait pour qu’il y ait peu ou pas de visites correctives ensuite.

Ce travail que nous effectuons en amont est un gage de qualité pour nos clients.  

Quelle est la durée de vie d’une installation ?

Pour un système en télésurveillance, si c’est un système radio, environ 5 à 6 ans.

Si c’est un système filaire, sa durée de vie sera supérieure à 10 ans.  

Pour la vidéosurveillance, là les technologies évoluent très rapidement. La durée de vie est donc au maximum de 5 ans.

Par exemple quand on change de caméra, on va avoir une définition plus importante, il va donc falloir changer de processeur, d’espace de stockage etc.

Les appareils de vidéosurveillance sont moins chers mais beaucoup plus fragiles qu’avant à cause des composants électroniques. Donc 5 ans restent une durée raisonnable.

Pour aller plus loin ...

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

Dans la période actuelle, nous allons regarder s’il y a des opportunités de croissance externe.

Nous avons une deuxième activité, la société ID-DOC, créée il y a 2 ans, spécialisée dans la détection des faux documents type passeport, carte d’identité, permis de conduire.

Nous avons développé un logiciel qui permet d’analyser les différents niveaux de sécurité pour pouvoir dire si une pièce est bonne, suspicieuse ou fausse.

Il a déjà été implémenté dans différents secteurs d’activité (secteur bancaire, aéroportuaire entre autres).

ETS Protection_ID DOC logo

Ce qu’on aime chez ETS Protection:

Une véritable expertise en matière de sécurité.

Une équipe engagée, avec des valeurs fortes (réactivité, prestations sur mesure, qualité de service) au service de la satisfaction de leurs clients et de la fiabilité et durabilité de leur installation.

Équiper une salle de réunion d’un système de vidéo conférence

Rémi Maillard, fondateur de Iconet, nous explique comment équiper vos salles de réunion afin d'optimiser vos échanges par vidéo conférence.

 

Mener une réunion efficace n’est pas aisé et cela l’est encore moins lorsque les interlocuteurs sont à distance. Équiper ses salles de réunion d’un système de vidéo conférence performant permettra d’optimiser le temps et le confort des participants.

Entretien avec Rémi Maillard, 
fondateur de Iconet 

 

Rémi Maillard, fondateur de Iconet, nous explique comment équiper vos salles de réunion afin d'optimiser vos échanges par vidéo conférence.

Commencez par nous dire qui vous êtes et ce qu’est Iconet

Iconet est une entreprise créée en janvier 2015. C’est une TPE spécialisée dans la mise en place de réseaux d’entreprises et dans la création de sites internet. Iconet répond aux demandes des petites entreprises pour l’optimisation de leurs outils informatiques et web. 

Chaque entreprise étant différente, Iconet propose des services sur mesure adaptés à leurs besoins de fonctionnement et de communication. Nous intervenons dans le conseil avant tout puis dans la vente de matériels, l’installation, la maintenance et le suivi.

Je suis gérant de cette petite entreprise. A la sortie de ma formation de technicien réseau, j’ai travaillé pendant 4 ans dans une SS2I*. Puis je me suis formé sur les outils web pour compléter mes compétences.

J’ai eu ensuite la possibilité d’être indépendant et de me lancer à mon compte en tant qu’auto-entrepreneur jusqu’à la création d’Iconet en 2015.

Nous sommes 4 aujourd’hui.

Dans quelles régions ou villes travaillez-vous ?

Nos bureaux sont à Levallois et nous intervenons dans toute l’Ile-de-France.

Nous avons quelques clients en province, dans l’Oise ou encore à Orléans.

Qui sont vos clients ?

Des entreprises de services en Île-de-France, de la TPE à la grosse start-up en passant par des industries, des cabinets de conseils, avocats, comptables et également des artisans. Plus généralement, des entreprises qui ne disposent pas de services informatique en interne.

Ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est que vous nous expliquiez l’installation d’un système de vidéo conférence dans une salle de réunion.

Les systèmes de vidéo conférence se sont énormément démocratisés du fait de l’évolution des technologies : Internet bien sûr, mais également les smartphones et les ordinateurs qui sont tous équipés désormais de webcam.

Pour équiper une salle de réunion, pour que la vidéo conférence soit de qualité, il va falloir d’abord une caméra et une connexion Internet fiable donc si possible filaire. Pour pouvoir capter plusieurs personnes à la fois, il faudra du matériel un peu plus performant qu’une simple webcam, plutôt une caméra HD.

En termes de micros, la plus part du temps ils sont intégrés au système de vidéo conférence. Si l’on prend par exemple Logitech, le matériel prévoit des extensions de micros pour pouvoir capter toute une salle de réunion.

L’objectif, quand on équipe une salle de réunion avec du matériel qualitatif, est de créer de la proximité avec les interlocuteurs qui sont, eux, à distance.

Pour ces derniers, s’il s’agit notamment de travailleurs à distance, il faudra penser également à les équiper d’un casque et d’une webcam de qualité afin qu’ils bénéficient d’un même confort que ceux présents physiquement à la réunion.

Quelles sont les différents composants d’un système de vidéo conférence ?

  • Une bonne connexion Internet de préférence câblée car les connexions wifi ou ADSL sont beaucoup moins stables. Surtout qu’en termes de vidéo, l’image, plus que le son, est très gourmande en ressources. Cela va dépendre du service informatique de l’entreprise à savoir quelle bande passante est allouée, les réglages effectués, leurs conditions Ethernet.
  • Un système de capture vidéo par webcam et de son par micros. Pour les micros, pour garantir une qualité de son optimale en fonction de la capacité de la salle de réunion, il vous est toujours précisé le nombre de personnes pour lequel le système est prévu, ainsi que le nombre de personnes que vous pouvez ajouter via des extensions.
  • Un périphérique, généralement un ordinateur, auquel le système de capture sera connecté.
  • Un logiciel qui centralisera tous ces périphériques pour pouvoir retransmettre les informations à distance.
  • Si la salle est grande, pour le confort des participants, un écran de projection (TV, rétroprojecteur) 
  • Éventuellement des enceintes pour retransmettre le son des correspondants, même si le volume des enceintes TV suffit souvent.

Quelle est l’ampleur des aménagements de la salle (câble, accrochage, réseau …) ?

Une salle de réunion est toujours simple à équiper. Il n’y a pas de prérequis seulement des mises en garde quant au débit de la connexion Internet.

On trouve de plus en plus de solutions sans fil mais elles ne sont pas parfaites. Par exemple, vous pouvez connecter l’ordinateur à l’écran mural sans fil. Pour autant, cela a été vérifié, la qualité n’est pas optimale. Il peut y avoir des décalages voire des coupures de signal. Par conséquent, aujourd’hui, le câblage reste ce qu’il y a de plus fiable pour relier les éléments entre eux.

Quel budget faut-il prévoir ?

Cela dépend de la salle à équiper.

Concernant le logiciel, celui que propose par exemple Logitech et qui s’appelle Logitech group, et qui, dans sa forme de base, propose la webcam, le micro central qu’on pose sur la table de réunion, une caméra HD, une télécommande pour faire pivoter et contrôler la webcam, coûte aux alentours 1000€.

Sachant que ce type de solution fonctionne avec la plupart des logiciels de visio-conférence.

Ce ne sont pas des solutions propriétaires qui viennent avec leur propre logiciel de visioconférence comme cela se faisait il y a quelques années. Il s’agit d’un système ouvert qui fonctionnera avec des outils tels que Zoom, Teams etc.

Ensuite une télé. Le coût sera en fonction de la taille de l’écran, donc il faut compter aux environs de 500€.

Il reste l’ordinateur et la connexion Internet.

Nous sommes donc à un budget aux alentours de 2500€ pour équiper la salle.

Quelle est la durée de vie d’une installation ? 

Depuis 5 ans que nous installons ce type de matériels, nous n’avons pas eu de panne à dénoter à part une casse.

La seule problématique peut venir d’une incompatibilité de logiciel mais je n’en ai pas connu jusqu’à présent. Nous n’avons pas assez de recul aujourd’hui pour constater une obsolescence particulière de ce type de matériel.

L’obsolescence va se placer surtout au niveau des logiciels et systèmes d’exploitation des ordinateurs mais pas le cœur de l’installation.

Demain vous changez votre ordinateur, l’installation fonctionne toujours.

Installez-vous aussi des systèmes de réunion en réalité virtuelle, où les participants sont virtuellement présents dans une salle de réunion ? 

Je n’ai pas installé de système de ce type là jusqu’à présent mais effectivement nous commençons à voir des projections en 3D mais cela ne s’est pas encore démocratisé.

Comment recrutez-vous les personnes de vos équipes ?

Lors de l’entretien je jauge les compétences techniques mais aussi  la présentation de la personne, son attitude, puisqu’elle sera amenée à travailler au contact de notre clientèle.

Notre métier demande des compétences techniques certes, mais aussi de la communication et de la  pédagogie vis-à-vis de nos clients.

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

La période actuelle** chamboule un peu les choses mais nous essayons de croître, de nous agrandir comme beaucoup d’entreprises.

Nous ne cherchons pas forcément à diversifier notre offre mais l’améliorer en proposant des services plus experts notamment sur certains enjeux de sécurité comme celui majeur de la sécurité des données.

Nous allons également communiquer sur notre offre d’ordinateurs reconditionnés auprès des TPE et jeunes entrepreneurs. Ceci afin de proposer une gamme d’ordinateurs professionnels et performants à tarifs très agressifs. Car Iconet est désormais membre de la fédération des acteurs du réemploi, RCUBE.

*Société de Services en Ingénierie Informatique experte dans le domaine des nouvelles technologies et de l’informatique aujourd’hui appelé ESN Entreprise de Services du Numérique.

**Crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19

Les ventes de café financent le développement des Cafés Joyeux

Café Joyeux 2

Café Joyeux

Entretien avec Charlotte Vigne, Ambassadrice pour les Cafés Joyeux, qui proposent pour vos bureaux du café en grain ou en capsule. 

Café Joyeux 2

Commencez par nous dire qui vous êtes  et ce qu’est Café Joyeux?

Je suis une amie de Lydwine et Yann Bucaille Lanzerac, fondateurs des Cafés Joyeux.

Les Cafés Joyeux sont des restaurants qui aident à redonner confiance et dignité à des personnes porteuses de handicap cognitif ou mental en leur offrant un travail en CDI en milieu ordinaire. Café Joyeux veut remettre ces personnes au coeur de nos villes et de nos vies.

Les équipiers sont en lien direct avec le public. Ils sont cuisiniers, hôtes de caisses, serveurs, au magasinage ou à l’accueil du coffee-shop comme dans n’importe quel restaurant. Ils ont un emploi stable, fournissent un vrai service, et cuisinent des produits frais et de qualité à partir de recettes maison.  

Dans quelles régions ou villes travaillez-vous ?

Le premier Café Joyeux a ouvert à Rennes fin 2017, mais il en existe aujourd’hui à Paris-Opéra, à Bordeaux ou encore sur les Champs-Elysées. Lille, Lyon, Tours, et Versailles font notamment partie des prochaines ouvertures.

Quelles sont les réactions des clients ? 

Elles sont in fine toutes très positives. Certains viennent et savent qu’il s’agit d’un restaurant hors du commun, d’autres sont surpris en entrant, d’autres encore ne remarquent rien ! Mais in fine tous sont heureux, tous ressortent souvent transformés, et plus humains. 

Tous ressentent une joie et une légèreté particulière face à ces personnes différentes mais comme nous le sommes tous finalement ! Les équipiers des cafés ont une joie, une simplicité et une capacité à être vrais que nous avons parfois perdue, enfouie ou oubliée. 

Les Cafés Joyeux financent leurs ouvertures de restaurants grâce aux ventes de café.

Expliquez nous pourquoi vous avez lancé une marque de café ?

Les restaurants Café Joyeux sont des entreprises commerciales et sont rentables mais dégagent peu de bénéfices. Or, pour pouvoir investir et acheter les fonds de commerce pour ouvrir de nouveaux restaurants, il fallait trouver une autre source pérenne de revenus. 

La marque de café « Café Joyeux »  répond à ce besoin. L’ensemble des bénéfices réalisés sur ces ventes de cafés sert à l’ouverture de nouveaux restaurants. 

Chacun, juste par le simple fait d’acheter du très bon café, chez Café Joyeux, contribue directement à l’ouverture de nouveaux coffee-shops. C’est très vertueux.

D’où vient le café ?

Le café est de grande qualité et provient du Brésil, de Colombie, du Nicaragua, du Pérou, du Costa Rica ou encore d’Ethiopie. 

Le café est sélectionné et torréfié avec la Compagnie des Torréfacteurs, un atelier de torréfaction collaboratif et participatif installé à Strasbourg, qui emploie aussi des personnes porteuses d’un handicap. 

Spécialisés dans l’art de la torréfaction traditionnelle, Thomas et ses équipes prennent en compte la nature du grain et ses origines pour établir la torréfaction la plus adaptée (couleur, densité, humidité) et ainsi magnifier le goût du café. C’est Daniela, maître torréfactrice, qui a composé les différentes sortes de cafés. 

Les capsules sont-elles recyclables ?

La capsule « Le naturel / n°5 »  est la première capsule entièrement bio-sourcée et bio-compostable. Si les autres ne le sont pas c’est parce qu’aujourd’hui, il ne faudrait plus utiliser de capsules qui consomment trop d’emballage mais déguster du café en grains ! 

Où peut-on commander ce café ou ces capsules ?

Sur internet via  https://www.cafejoyeux.com/boutique/ ou en vous rendant dans l’un de nos Joyeux restaurants . 

Vous avez parlé de café en grain et de machines qui utilisent le café en grain pour les bureaux, comment peut-on se procurer une telle machine ? Pourquoi changer pour une machine à café à grain ?

C’est très facile. Vous pouvez louer une machine à grains en contactant : marina@cafejoyeux.com 

Vous avez tout à gagner à changer votre machine à capsules par une machine à grains. En effet, le grain c’est d’abord beaucoup plus de saveur, beaucoup moins d’emballage et c’est bien moins cher ! La planète y gagne et vous aussi ! 

Comment recrutez-vous les personnes de vos équipes ?

De la même façon que tout un chacun. Les équipiers font part de leur motivation via une lettre et passent un entretien. Mais attention, chacun a des horaires et un emploi adapté à son souhait et ses capacités.

Tous sont encadrés par des managers spécialisées en restauration et dans ces types de handicap.

Il est magnifique de constater que tous progressent comme nous autres  au fil des mois ; et des gestes qui pouvaient être difficiles au départ deviennent naturels par la suite. 

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

Ils sont nombreux mais nous procédons pas à pas. C’est une aventure qui ne nous appartient pas et qui est surtout celle des équipiers. Nous respectons leur rythme.

Une école de formation aux métiers de la restauration est en projet et l’ouverture de nouveaux restaurants à plusieurs endroits en France est prévue ces prochains mois. 

Ekoklean, la RSE au coeur de l’entreprise

Dessin CG

Ekoklean, la RSE au cœur de l’entreprise

Entretien avec Chrystèle Gimaret, fondatrice de Ekoklean by Artupox, qui vient de remporter le prix Bold by Veuve Clicquot (prix de la Femme d’Affaires)

Commencez par nous dire qui vous êtes et d’où vous est venue l’idée de votre entreprise

J’ai toujours voulu être PDG, mais je ne trouvais pas THE idée!

A 33 ans, après 10 ans à enseigner les maths, j’ai opéré un pivot à 180° et j’ai eu l’idée de changer les lignes sur un marché atomisé et réputé peu flatteur : le nettoyage.

C’est un secteur qui ne demande pas de capitaux pour se lancer ni de barrières fortes à l’entrée, simplement beaucoup d’énergie.

 

Dessin CG

J’ai voulu rendre visibles les invisibles, tout en préservant leur santé en n’utilisant que des produits écologiques et bio-sourcés (NDLR : c’était en 2005, bien avant que l’environnement soit au cœur de nos préoccupations quotidiennes)
Quand le ménage rencontre la RSE, le développement durable et le business à impact cela donne EKOKLEAN !

Dans quels pays travaillez-vous ?

France, Suède, Danemark, Canada…pour l’instant !

J’ai ouvert  en Suède dès 2009 tout simplement parce que j’aime ce pays que je connais bien depuis longtemps. C’est d’ailleurs de là qu’est venue la conviction que nous devions utiliser des produits biodégradables pour le nettoyage.

Le Danemark a suivi naturellement. Et le Canada est notre nouvelle aventure !

Quel est votre raison d’être ? Quelles sont vos valeurs ?

Notre raison d’être, c’est de remettre l’humain au cœur du réacteur, à savoir l’entreprise. 

Nos valeurs : rendre visibles les invisibles : le nettoyage ne doit plus être destructeur de vie familiale, de santé, non respectueux de l’environnement, ni être un travail à risque : nos Kleaners interviennent de jour chez nos clients, et se déplacent en métro, scooter électrique, sans jamais porter de charges. 

Ils ont donc leurs week-ends et leurs soirées, ne sont plus des travailleurs isolés (réduction du risque d’accident de travail ou de trajet).

Ils ont par ailleurs un bel uniforme qu’ils sont fiers de porter et un badge à leur nom dans les entreprises où ils travaillent.

Et surtout ils se sentent reconnus et utiles et retrouvent une certaine dignité lorsqu’ils évoquent leur métier.

Comment recrutez-vous les personnes de votre équipe ?

Par candidature spontanée, cooptation et souvent via Indeed.

Quels sont vos projets pour les prochains mois à venir ?

Nous changeons de marque : Artupox devient Ekoklean by Artupox et nous ouvrons notre nouveau site vitrine

Mais surtout nous sommes pour l’instant concentrés sur le lancement de Ekoklean Canada début janvier à Montréal !

Quelle est la question qu’on ne vous pose jamais et à laquelle vous aimeriez répondre ?

Est-ce que c’est difficile d’être chef d’entreprise? La réponse est OUI !

La campagne télé « La Propreté, des métiers utiles à tous »

La propreté des métiers utiles à tous

La campagne télé « La Propreté, des métiers utiles à tous »

550.000 personnes travaillent dans ce  secteur en France, leur métier est à l’honneur dans ce spot qui passe en ce moment sur les écrans

Entretien avec Philippe Jouanny, Président de la Fédération des Entreprises de Propreté et des Services Associés

Que fait la Fédération des Entreprises de Propreté et des Services Associés ?

 La FEP est le syndicat patronal représentatif du secteur, habilité à négocier les accords de branche avec les Partenaires Sociaux. Son action a pour but de défendre les intérêts des entreprises et des salariés de la branche auprès des ministères, des parlementaires, de l’Interprofession.

Pourquoi avoir mis en place une campagne télé grand public sur un sujet qui semble concerner surtout les entreprises ?

Au-delà des entreprises, les utilisateurs finaux, salariés, public, clients extérieurs sont tous impactés par l’hygiène, la qualité de vie au travail, l’image et la performance de l’entreprise.
De plus, notre volonté est de mettre en avant, dans la lumière, les femmes et les hommes qui au quotidien sans être visibles contribuent avec professionnalisme au bien-être de tous.

Pouvez-vous nous donner quelques chiffres sur ce secteur ?

La Propreté BtoB en France, c’est 550 000 salariés, 15 milliards d’euros de chiffre d’affaire, 12 000 entreprises de plus de 1 salarié.
C’est aussi 83% de CDI, 10 000 emplois nets créés par an, 6 000 alternants, 1 800 apprentis, 35 000 certificats de qualification professionnelle déjà validés.

84% des français estiment que la propreté est le premier critère indispensable sur le lieu de travail, ce chiffre me semble énorme, pouvez-vous le commenter ?

Ce chiffre croit d’année en année. Il atteste que la Qualité de Vie au Travail prend en compte objectivement l’hygiène, le confort, la propreté comme étant des éléments stratégiques pour l’entreprise et ses utilisateurs finaux.

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

Deux sujets d’actualité pour cette fin d’année 2019 :

  • Le Plan Client qui a pour but d’aider les acheteurs, publics et privés, dans leur démarche d’achat stratégique de Propreté, notamment avec la mise en ligne du site qui leur est dédié www.achat-proprete.com
  • Le Plan Égalité Professionnelle, à destination notamment des femmes mais aussi de l’ensemble des salariés de la branche.