Dissuader, c’est se protéger. Mettre en place un système de surveillance dans une entreprise ne s’improvise pas et doit être réfléchi en fonction des besoins identifiés.
Commencez par nous dire qui vous êtes et ce qu’est ETS Protection.
J’ai fondé ETS Protection en 2007 après une expérience dans le gardiennage. Je m’occupais des grands comptes nationaux et internationaux pour un grand groupe. J’ai ensuite créé ETS Protection « from scratch, avec ma petite mallette ».
Nous avons deux activités distinctes :
Une activité d’installation de systèmes temporaires de sécurité.
Elle s’adresse à des chantiers, à des échafaudages, à des locaux vacants. Ces installations sont temporaires et sur mesure et souvent urgentes.
Il faut trouver des systèmes rapidement déployables, configurables pour répondre à des besoins particuliers et urgents sur les chantiers. L’objectif est de se prémunir contre le vol de matériels dans les locaux vacants pour éviter le squat.
Notre deuxième activité est plus classique pour une société d’installation de système de sécurité.
Il s’agit de la mise en place de vidéosurveillance, de contrôle d’accès et de télésurveillance sur un marché essentiellement de l’entreprise.
Parallèlement à ces prestations, nous proposons des rondes, de la mise en place de gardiennage, d’intervention sur alarme etc.
Avec la crise sanitaire actuelle et le confinement, nous avons eu pas mal de demandes de gardiennage sur des chantiers à risques.
Nous avons dû intervenir extrêmement rapidement (en 2h parfois) tout en nous adaptant aux nouvelles mesures de protection sanitaires des travailleurs imposées par la CRAMIF.
On a dû par exemple y ajouter de la vidéosurveillance pour prouver que les mesures de protections sont appliquées et respectées.
Dans quelles régions ou villes travaillez-vous ?
Nous travaillons quasi exclusivement en IDF pour des raisons de réactivité
C’est notre spécificité avec l’installation sur mesure.
Nous avons régulièrement des clients qui nous appellent le matin pour installer l’après-midi.
Qui sont vos clients ?
Outres les chantiers, nous sécurisons des commerces, des sièges sociaux, des usines, des musées, parkings et hall d’immeubles des copropriétés .
Enfin, nous travaillons pour quelques particuliers qui ont des problématiques de sécurité.
Comment recrutez-vous les personnes de vos équipes ?
Les techniciens sont le nerf de la guerre.
Nous les recrutons par cooptation ou par agence de recrutement. S’agissant de profils rares, nous les recrutons directement en CDI.
Il faut trouver de bons techniciens qui soient également fiables et avec une bonne présentation chez nos clients.
Pouvez-vous nous expliquer l’installation d’un système de surveillance dans une PME
Dans les systèmes de surveillance, il faut dissocier deux types de systèmes.
Les systèmes d’alarme, ce sont des éléments qui vont détecter des intrusions ou des incendies quand les locaux sont vides.
Ce système est composé de détecteurs de mouvements, de contacts de portes, de détecteurs de fumée qui sont reliés à une centrale d’alarmes.
Cette centrale d’alarmes, quand il y a une intrusion, va déclencher une sirène et un appel à un poste de sécurité.
Ce dernier va traiter la nature de l’alarme puis prévenir différents destinataires d’alertes.
Ceux-ci vont soit envoyer un agent de sécurité, soit prévenir les forces de l’ordre soit prendre d’autres mesures.
Ces systèmes sont plus ou moins importants en fonction de l’entreprise.
Dans les petites entreprises, on aura des systèmes radio qui nécessitent une installation plus légère.
En revanche, dans les plus grosses sociétés, on va être obligé de câbler tous les éléments. Cela afin d’éviter l’utilisation de piles qui sont moins fiables et nécessitent plus de maintenance.
Les systèmes de vidéosurveillance quant à eux, sont composés de caméras.
Nous allons les installer dans des endroits stratégiques soit pour prévenir du vol, soit pour protéger les salariés (prévenir les accidents du travail ou aider à comprendre ce qu’il s’est passé).
Ces systèmes servent également en cas de cambriolage pour avoir des images nettes, pour les besoins des procédures judiciaires.
Ces caméras vont être reliées par câble à un enregistreur qui enregistrera soit en continu soit lors de détection de mouvements.
Et enfin vous avez un poste de visualisation, un écran, et un accès à internet pour la surveillance à distance.
Ces deux systèmes peuvent être complémentaires. Vous pouvez avoir d’un côté un système d’alarme qui va détecter et de l’autre un système de vidéosurveillance qui va permettre de faire ce que l’on appelle de la « levée de doute vidéo ».
C’est-à-dire, qu’à distance, on va avoir la preuve qu’il y a bien un intrus dans vos locaux. Cet élément est très important quand on veut appeler les forces de l’ordre.
Quel budget faut-il prévoir en aménagement et en maintenance/surveillance ensuite ?
Bien évidemment, les budgets vont dépendre de la taille de la société.
Si on prend un petit commerce avec un système d’alarme relativement simple, on va démarrer à 1500€.
Pour un entrepôt, par exemple de 10 000 m², cela peut aller jusqu’à plusieurs milliers d’euros voire dizaines de milliers d’euros.
Cela va dépendre essentiellement du nombre de points à contrôler et du nombre de jours nécessaires pour installer.
Autant les matériels sont moins chers qu’avant, autant la main d’œuvre reste importante notamment pour le câblage.
Qu’en est-il ensuite du budget à prévoir pour la maintenance et le service ?
Pour la partie télésurveillance, c’est généralement entre 25 et 30€ /mois. Il s’agit d’un abonnement à un PC de sécurité qui va traiter vos alarmes,
La partie maintenance quant à elle représente quelques centaines d’euros par an avec une visite préventive par an.
Si le système a été bien pensé, bien installé, et que la maintenance est faite régulièrement, les visites correctives n’ont pas lieu d’être.
Notre objectif est que le travail de prévention en amont soit bien fait pour qu’il y ait peu ou pas de visites correctives ensuite.
Ce travail que nous effectuons en amont est un gage de qualité pour nos clients.
Quelle est la durée de vie d’une installation ?
Pour un système en télésurveillance, si c’est un système radio, environ 5 à 6 ans.
Si c’est un système filaire, sa durée de vie sera supérieure à 10 ans.
Pour la vidéosurveillance, là les technologies évoluent très rapidement. La durée de vie est donc au maximum de 5 ans.
Par exemple quand on change de caméra, on va avoir une définition plus importante, il va donc falloir changer de processeur, d’espace de stockage etc.
Les appareils de vidéosurveillance sont moins chers mais beaucoup plus fragiles qu’avant à cause des composants électroniques. Donc 5 ans restent une durée raisonnable.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Dans la période actuelle, nous allons regarder s’il y a des opportunités de croissance externe.
Nous avons une deuxième activité, la société ID-DOC, créée il y a 2 ans, spécialisée dans la détection des faux documents type passeport, carte d’identité, permis de conduire.
Nous avons développé un logiciel qui permet d’analyser les différents niveaux de sécurité pour pouvoir dire si une pièce est bonne, suspicieuse ou fausse.
Il a déjà été implémenté dans différents secteurs d’activité (secteur bancaire, aéroportuaire entre autres).
Ce qu’on aime chez ETS Protection:
Une véritable expertise en matière de sécurité.
Une équipe engagée, avec des valeurs fortes (réactivité, prestations sur mesure, qualité de service) au service de la satisfaction de leurs clients et de la fiabilité et durabilité de leur installation.