Quelques gestes simples pour faire reculer les TMS au bureau

risque de TMS devant un ordinateur

 

 

Vos collaborateurs font partie de ceux qui passent 7 à 9 heures par jour devant leur écran d’ordinateur ?

risque de TMS devant un ordinateur

Les fameux TMS

Alors vous avez sans doute déjà entendu parler des troubles musculosquelettiques, les fameux TMS.

Et si votre entreprise est adepte du flex office et des ordinateurs portables, ces trois lettres pourraient devenir un vrai problème. Et vos salariés en avoir rapidement… plein le dos.

Retour rapide sur ce que sont ces TMS, leurs conséquences pour l’efficacité des entreprises, avant de faire un focus sur le mal du siècle qu’est le mal de dos avec les conseils d’une spécialiste pour vous aider à l’éviter.

Les TMS à l’origine de 4 maladies professionnelles reconnues sur 5

Les TMS sont des atteintes qui peuvent concerner les muscles, les tendons, les nerfs, les ligaments et les vaisseaux sanguins.

Selon l’INRS, l’institut National de Recherche et de Sécurité, en 2021, les TMS sont à l’origine de plus de 4 maladies professionnelles reconnues sur 5.

Ils se caractérisent par une gêne ou des douleurs dans les mouvements, par une perte de force, de souplesse, ou par des engourdissements.

Fatigue, gêne légère ou douleur plus ou moins importante en sont des formes précoces.

Peuvent suivre des difficultés à réaliser son travail avec, dans certains cas, arrêts de travail voire handicap temporaire ou durable.

Le fléau du mal de dos en entreprise

Vous avez certainement déjà entendu parler des lombalgies, l’appellation médicale du mal de dos. Elles touchent les muscles, les ligaments et les nerfs qui entourent la colonne vertébrale et sont caractérisées par des douleurs localisées et résultent généralement d’un effort excessif, d’un faux mouvement, ou de mauvaises habitudes… Bureaux trop bas, chaises trop hautes ou postures inadaptées favorisent les lombalgies. Et la moindre douleur peut mettre vos collaborateurs en difficulté, et vous aussi par la même occasion. Surtout lorsqu’on sait qu’en 2022 le mal de dos a entraîné des arrêts d’une durée moyenne de deux mois.

Mouvement et bonne posture, les clés de la QVCT et de la bonne santé

Alors, comment lutter contre ce mal qui fait chuter la productivité de votre entreprise ?

Pour trouver des réponses, nous avons eu le même réflexe que lorsque nous nous bloquons le dos : contacter un ostéo.

Cindy Lopez, ostéopathe en région parisienne, a eu la gentillesse de nous livrer ses secrets.

BOUGER

bouger au bureau pour éviter les TMS

Son premier conseil est presque contre intuitif. Pour éviter douleurs et tensions dorsales il faut… bouger.

« Le manque d’activité physique et la sédentarité sont la première cause du mal de dos », prévient la spécialiste.

Ce sujet de société dépasse largement le cadre de l’entreprise mais l’employeur peut prendre des mesures, à son échelle, pour inciter ses salariés à ne pas rester assis toute la journée sur leur siège. 

Cela va de l’installation d’une machine à café dans un espace dédié pour encourager les déplacements à une organisation des bureaux favorisant la station debout : réunions sans chaise, mise à disposition de bureaux hauts, ou encore des formations, informations, interventions dans l’entreprise pour inciter les collaborateurs à adopter les bons gestes etc.

« Proposer aux salariés qui le souhaitent de travailler sur des ballons de rééducation, ces gros ballons gonflables qui permettent de travailler la musculature profonde du dos, ou, au moins, leur dire qu’ils peuvent amener le leur au bureau », estime Cindy Lopez.

LE BON MATERIEL

D’autres solutions simples et peu coûteuses existent.

« Utiliser un repose pieds permet d’avoir les pieds bien au sol et d’éviter le dos arrondi », conseille l’ostéopathe.

« Il existe aussi des coussins d’air à poser sur l’assise qui maintiennent et musclent le dos ». Autant d’objets peu coûteux qui pourraient être mis à disposition des salariés.

Peut-être à l’occasion d’une formation aux bonnes pratiques pour préserver son dos ? « Les ostéopathes interviennent de plus en plus dans les entreprises », constate Cindy Lopez.

Au-delà du cas du mal de dos, de nombreux TMS pourraient être réduits voire évités grâce à l’application de conseils simples.

Pour prévenir les douleurs au cou et préserver ses cervicales, l’ostéopathe recommande ainsi de privilégier le casque audio au combiné téléphonique coincé entre l’épaule et l’oreille.

Positionner son écran à la bonne hauteur et bien en face soulage énormément les cervicales.

En cas de geste répétitifs, changer si possible de temps en temps la place du matériel.

éviter les TMS au bureau avec des gestes simples

POSTURE DEVANT LE BUREAU

POSITION ASSISE

Hauteur du fauteuil : les pieds sont positionnés à plat sur un repose pieds, le genou fait un angle de 90-110°.

Le bureau : à hauteur de coudes.

Les accoudoirs : juste en dessous du plateau du bureau.

Le dossier du fauteuil doit être mobile et réglé entre 90 et 120°.

Le haut de l’écran doit être à la hauteur des yeux.

L’écran doit être positionné à une distance minimale d’une longueur de bras.

TRAVAILLER ALIGNE

Déposer les documents, tablette ou smartphone en ligne avec l’écran sur un plan légèrement incliné pour pouvoir lire sans courber le cou.

AVEC PLUSIEURS ECRANS

Placer l’écran le plus utilisé face à soi.

Si les 2 écrans sont utilisés à la même fréquence, placez les 2 écrans centralement devant soi.

la bonne posture au bureau pour éviter les TMS

Et enfin, un dernier conseil, si vous rentrez chez vous en portant votre sacoche d’ordinateur portable dans votre main droite, la prochaine fois, pensez au sac à dos ou au minimum, changez de main régulièrement !  😉

Quelques bonnes pratiques d'un coup d'oeil

  • Faire des pauses et bouger (en s’étirant, en prenant l’escalier plutôt que l’ascenseur etc.)
  • Varier les positions
  • Utiliser un bureau et/ou une chaise de bureau réglables et un repose pieds
  • Faire reposer ses avant-bras sur son bureau
  • Découvrir quelques bonnes pratiques et bons mouvements sur le site de Yogist 
  • Rire !
  • Télétravailler dans son canapé (abonnement chez l’ostéo garanti !)
  • Ne pas bouger de la journée parce qu’on a trop de travail
  • Travailler avec un ordinateur portable sans souris ni clavier déportés
  • Travailler avec 2 écrans qui ne sont pas à la même hauteur
  • Porter des charges lourdes
la bonne posture au bureau pour éviter les TMS

“les bons gestes et les bonnes pratiques, ça ne s’invente pas, ça s’apprend !”

crédit illustrations  Freepik

 

Le déménagement de vos bureaux, tout en efficacité

Move office spécialiste du déménagement des bureaux en région parisienne

Le déménagement de vos bureaux, tout en efficacité

Le déménagement d’une entreprise est souvent à la fois chronophage et stressant pour le chef d’entreprise et son équipe. Pour mettre toutes les chances de son côté : avoir une bonne gestion de projet et choisir les bons prestataires !

Entretien avec Hubert de Latour, 
fondateur de Move Office

Move office spécialiste du déménagement des bureaux en région parisienne

Commencez par nous dire qui vous êtes et d’où vous est venue l’idée de Move Office ?

Les études n’étant pas faites pour moi, j’ai commencé à travailler dans la grande distribution puis la logistique.

Un jour je me suis retrouvé au chômage. L’entreprise JM Bruneau cherchait des personnes pour livrer et monter des meubles de bureau. J’ai foncé : j’ai loué un camion, embauché quelqu’un qui a démarré en portage salarial dans une autre entreprise et j’ai démarré sans attendre ! La création de mon entreprise a suivi.

J’étais sous traitant et j’ai ainsi installé des lits, des armoires et des bureaux pendant des années. D’un jour à l’autre mes contrats se sont arrêtés. C’était en 2010. Alors j’ai monté Move Office, mon entreprise de déménagement. Nous sommes spécialisés dans le déménagement de bureaux et d’entreprises, de PME, de cabinets d’avocats www.moveoffice.fr

Dans quelles régions travaillez-vous ?

Je travaille uniquement en région parisienne, je ne souhaite pas me disperser en allant travailler dans d’autres régions.

La plupart des entreprises font très peu de distance quand elles déménagent :  elles font souvent seulement quelques centaines de mètres. Donc le principal sujet du déménagement, ce n’est pas la distance ni la couverture nationale.

Qu’est qui fait qu’un déménagement se passe bien ?

Il faut savoir écouter le client, répondre à ses préoccupations. Il faut également décomposer et lui indiquer l’ordre des différentes phases et les priorités.

C’est quoi un déménagement qui se passe mal ?

Un déménagement se passe mal si le lendemain les salariés ne peuvent pas s’assoir à leurs bureaux, allumer leurs ordinateurs et répondre à un client.

Combien de temps avant un déménagement doit-on vous contacter ?

L’idéal est de le prévoir au moins 2 mois avant, moins d’un mois c’est possible, mais la contrainte la plus forte est la connexion internet et téléphonique.

Qu’est-ce qui vous différencie d’autres entreprises de déménagement ?

D’abord la forte implication du patron de la visite au déménagement ; et après le déménagement, je dois récupérer mes caisses, donc s’il y a un meuble à déplacer ou une petite intervention à réaliser, on le fait alors, c’est très apprécié.

En matière de développement durable, nous n’utilisons plus de cartons et nous avons été les premiers à le faire. Très peu le proposent. Les déchets sont traités vers les bonnes filières et nous proposons un réemploi pour les meubles.

Enfin, divers éléments également appréciés : exclusivité sur la date du déménagement, accompagnement, conseils, expériences, livre blanc, livret du déménagé, rétroplanning.

Quels sont les principaux problèmes auxquels vous faites face ?

Mon plus gros problème c’est la concurrence déloyale des entreprises qui ne déclarent pas leurs salariés.

Les entreprises qui déménagent devraient s’intéresser plus aux conditions de travail et au régime juridique des personnes employées sur un déménagement.

Comment recrutez-vous les personnes de votre équipe ?

Je ne passe pas d’annonce, je recrute par cooptation. La plupart de mes déménageurs travaillent avec moi depuis 10 ou 15 ans. Ils sont en contrat d’usage avec moi.

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

A court terme, développer et pérenniser ma marque commerciale.

A plus long terme, je chercherai un successeur.

Quelle est la question qu’on ne vous pose jamais et à laquelle vous aimeriez répondre ?

Surtout au début, j’étais très étonné qu’on ne me demande jamais si je savais faire, alors que mon début de carrière était dans un tout autre métier. La confiance des clients est venue très rapidement, sans doute parce que mon discours est cohérent !

Ekoklean, la RSE au coeur de l’entreprise

Dessin CG

Ekoklean, la RSE au cœur de l’entreprise

Entretien avec Chrystèle Gimaret, fondatrice de Ekoklean by Artupox, qui vient de remporter le prix Bold by Veuve Clicquot (prix de la Femme d’Affaires)

Commencez par nous dire qui vous êtes et d’où vous est venue l’idée de votre entreprise

J’ai toujours voulu être PDG, mais je ne trouvais pas THE idée!

A 33 ans, après 10 ans à enseigner les maths, j’ai opéré un pivot à 180° et j’ai eu l’idée de changer les lignes sur un marché atomisé et réputé peu flatteur : le nettoyage.

C’est un secteur qui ne demande pas de capitaux pour se lancer ni de barrières fortes à l’entrée, simplement beaucoup d’énergie.

 

Dessin CG

J’ai voulu rendre visibles les invisibles, tout en préservant leur santé en n’utilisant que des produits écologiques et bio-sourcés (NDLR : c’était en 2005, bien avant que l’environnement soit au cœur de nos préoccupations quotidiennes)
Quand le ménage rencontre la RSE, le développement durable et le business à impact cela donne EKOKLEAN !

Dans quels pays travaillez-vous ?

France, Suède, Danemark, Canada…pour l’instant !

J’ai ouvert  en Suède dès 2009 tout simplement parce que j’aime ce pays que je connais bien depuis longtemps. C’est d’ailleurs de là qu’est venue la conviction que nous devions utiliser des produits biodégradables pour le nettoyage.

Le Danemark a suivi naturellement. Et le Canada est notre nouvelle aventure !

Quel est votre raison d’être ? Quelles sont vos valeurs ?

Notre raison d’être, c’est de remettre l’humain au cœur du réacteur, à savoir l’entreprise. 

Nos valeurs : rendre visibles les invisibles : le nettoyage ne doit plus être destructeur de vie familiale, de santé, non respectueux de l’environnement, ni être un travail à risque : nos Kleaners interviennent de jour chez nos clients, et se déplacent en métro, scooter électrique, sans jamais porter de charges. 

Ils ont donc leurs week-ends et leurs soirées, ne sont plus des travailleurs isolés (réduction du risque d’accident de travail ou de trajet).

Ils ont par ailleurs un bel uniforme qu’ils sont fiers de porter et un badge à leur nom dans les entreprises où ils travaillent.

Et surtout ils se sentent reconnus et utiles et retrouvent une certaine dignité lorsqu’ils évoquent leur métier.

Comment recrutez-vous les personnes de votre équipe ?

Par candidature spontanée, cooptation et souvent via Indeed.

Quels sont vos projets pour les prochains mois à venir ?

Nous changeons de marque : Artupox devient Ekoklean by Artupox et nous ouvrons notre nouveau site vitrine

Mais surtout nous sommes pour l’instant concentrés sur le lancement de Ekoklean Canada début janvier à Montréal !

Quelle est la question qu’on ne vous pose jamais et à laquelle vous aimeriez répondre ?

Est-ce que c’est difficile d’être chef d’entreprise? La réponse est OUI !

La campagne télé « La Propreté, des métiers utiles à tous »

La propreté des métiers utiles à tous

La campagne télé « La Propreté, des métiers utiles à tous »

550.000 personnes travaillent dans ce  secteur en France, leur métier est à l’honneur dans ce spot qui passe en ce moment sur les écrans

Entretien avec Philippe Jouanny, Président de la Fédération des Entreprises de Propreté et des Services Associés

Que fait la Fédération des Entreprises de Propreté et des Services Associés ?

 La FEP est le syndicat patronal représentatif du secteur, habilité à négocier les accords de branche avec les Partenaires Sociaux. Son action a pour but de défendre les intérêts des entreprises et des salariés de la branche auprès des ministères, des parlementaires, de l’Interprofession.

Lire la vidéo

Pourquoi avoir mis en place une campagne télé grand public sur un sujet qui semble concerner surtout les entreprises ?

Au-delà des entreprises, les utilisateurs finaux, salariés, public, clients extérieurs sont tous impactés par l’hygiène, la qualité de vie au travail, l’image et la performance de l’entreprise.
De plus, notre volonté est de mettre en avant, dans la lumière, les femmes et les hommes qui au quotidien sans être visibles contribuent avec professionnalisme au bien-être de tous.

Pouvez-vous nous donner quelques chiffres sur ce secteur ?

La Propreté BtoB en France, c’est 550 000 salariés, 15 milliards d’euros de chiffre d’affaire, 12 000 entreprises de plus de 1 salarié.
C’est aussi 83% de CDI, 10 000 emplois nets créés par an, 6 000 alternants, 1 800 apprentis, 35 000 certificats de qualification professionnelle déjà validés.

84% des français estiment que la propreté est le premier critère indispensable sur le lieu de travail, ce chiffre me semble énorme, pouvez-vous le commenter ?

Ce chiffre croit d’année en année. Il atteste que la Qualité de Vie au Travail prend en compte objectivement l’hygiène, le confort, la propreté comme étant des éléments stratégiques pour l’entreprise et ses utilisateurs finaux.

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

Deux sujets d’actualité pour cette fin d’année 2019 :

  • Le Plan Client qui a pour but d’aider les acheteurs, publics et privés, dans leur démarche d’achat stratégique de Propreté, notamment avec la mise en ligne du site qui leur est dédié www.achat-proprete.com
  • Le Plan Égalité Professionnelle, à destination notamment des femmes mais aussi de l’ensemble des salariés de la branche.